De gauche à droite: Pierre-Marc Lambert, Jean-Luc Pïcquerey, Laurent de Minvielle
La « Grande Remise » communique et c’est une première. Cette profession qui propose des voitures haut de gamme conduites par des chauffeurs stylés, reste méconnue. Et pourtant ce métier remonte au 17e siècle et sa Chambre Syndicale fut créée en 1945.
De gauche à droite: Pierre-Marc Lambert, Jean-Luc Pïcquerey, Laurent de Minvielle
La Grande Remise est une activité très réglementée qui dépend de trois ministères : le Transport, l’Intérieur et le Tourisme. Il faut, pour l’exercer, satisfaire à de nombreux critères au rang desquels une licence d’entrepreneur de remise et de tourisme et un certificat d’aptitude délivrés par le préfet de département.
On exige des contrôles réguliers par les Préfectures de Police, des assurances aux garanties illimitées… A l’instar des agences de voyages cette profession lutte contre la concurrence illégale et le travail clandestin. Elle veut aussi une meilleure reconnaissance de la part des pouvoirs publics et une meilleure harmonisation des règles européennes.
En France la profession regroupe dans son ensemble 360 entreprises. Ce sont des PME employant moins de 20 salariés et utilisant un maximum d’une dizaine de véhicules. Implantées principalement en Ile-de-France, à Lyon et en région PACA elles emploient 2 000 salariés permanents.
Le parc totalise quelque 2 300 véhicules haut de gamme de 5 à 9 places au plus, avec chauffeur. Ces professionnels du tourisme réceptif s’adressent à une clientèle haute contribution – sociétés, congrès, événementiels, personnalités artistiques ou politiques… – et réalisent, dans leur ensemble, un chiffre d’affaires de l’ordre de 240 M€.
120 entreprises de Grande Remise sont affiliées à la CSNERT (Chambre Syndicale des Entreprises de Remise et de Tourisme).